Fertilité masculine : les bonnes pratiques alimentaires pour des spermatozoïdes en bonne santé
Les spermatozoïdes sont l’un des facteurs les plus importants lorsqu’il s’agit de réussir une grossesse. Des spermatozoïdes sains augmentent les chances d’un processus de fécondation réussi. Pour qu’une femme puisse concevoir, le sperme de l’homme doit pouvoir atteindre et pénétrer son ovule. Si le sperme n’est pas sain, il pourrait ne pas être en mesure de terminer ce processus, ce qui pourrait entraîner l’infertilité. Dans cet article, Procrea vous donne quelques bonnes pratiques alimentaires pour booster la santé de vos spermatozoïdes, et augmenter vos chances de procréer.
Comment le régime alimentaire peut-il avoir un impact sur la production de spermatozoïdes?
De nombreux facteurs peuvent avoir un impact sur la production et la santé des spermatozoïdes. L’une des choses les plus importantes est le régime alimentaire du futur père. Une alimentation saine est de base primordiale pour la santé globale, mais elle est d’autant plus nécessaire pour les hommes qui essaient de concevoir.
L’inflammation peut entraîner une diminution de la fertilité
Les impacts négatifs de l’excès de nourriture sur les spermatozoïdes ont été bien documentés par la science. Trop de nourriture peut entraîner une prise de poids, qui à son tour peut entraîner une diminution de la qualité et de la quantité de sperme. En effet, un excès de nourriture peut provoquer une inflammation et un stress oxydatif, qui sont tous deux mauvais pour les spermatozoïdes. Lorsque le corps est dans un état d’inflammation, il produit des molécules nocives appelées radicaux libres. Ces molécules peuvent endommager l’ADN et les protéines essentielles du sperme, entraînant une diminution de la fertilité. De plus, le stress oxydatif peut rendre les cellules de la membrane spermatique rigides et inflexibles. Les spermatozoïdes ont plus de difficulté à nager et à atteindre l’ovule.
L’obésité est nocive pour le système reproducteur masculin
L’excès de nourriture peut également conduire à l’obésité, un facteur de risque majeur d’infertilité. L’obésité provoque une augmentation de la production d’œstrogènes, ce qui peut interférer avec le développement normal des spermatozoïdes. De plus, le surpoids peut entraîner des problèmes avec le système reproducteur masculin, comme une diminution des niveaux de testostérone et une augmentation du nombre de spermatozoïdes anormaux.
Le régime alimentaire du futur père a un impact sur le développement du fœtus
C’est une nouvelle prometteuse pour les couples qui envisagent d’avoir un enfant. Des chercheurs de l’Université McGill ont démontré que le comportement alimentaire du père a un grand impact sur le développement du fœtus et la santé de l’enfant à naître, avant la conception. De mauvaises habitudes alimentaires peuvent entraîner de l’obésité et d’autres problèmes de santé chez le père, qui peuvent ensuite être transmis à l’enfant. C’est pourquoi il est important pour les futurs papas de manger des aliments sains et de rester en forme, même avant d’essayer de concevoir.
Tous ces facteurs réunis peuvent réduire les chances de fécondation. Si vous essayez de fonder une famille, il est important de maintenir une alimentation saine et de rester dans une fourchette de poids saine. Manger trop de fast-food ou d’aliments transformés peut avoir des conséquences négatives sur votre capacité reproductive.
Quels sont les nutriments et aliments clés pour des spermatozoïdes sains?
Les noix
Une étude de 2018 a révélé que l’ajout de 60 grammes de noix par jour au régime alimentaire des jeunes hommes âgés de 18 à 35 ans pouvait améliorer la qualité du sperme de 16 %, et augmenter la mobilité des spermatozoïdes de 6 %. Cette étude fournit des informations précieuses sur la façon d’améliorer la fertilité masculine en adoptant le bon régime alimentaire, tout en prévenant de possibles risques d’infertilité.
Les poissons blancs et gras
Certaines preuves scientifiques suggèrent que la consommation de poissons blancs et gras peut améliorer la qualité du sperme, le rendant plus efficace en termes de fécondation. Par exemple, les acides gras oméga-3 contenus dans ces poissons contribuent à améliorer la qualité et la motilité du sperme. Ils aident également à réduire l’inflammation, qui est souvent associée à l’infertilité. Manger du poisson gras est un moyen simple d’améliorer votre fertilité et d’augmenter vos chances de conception.
Le zinc
Le zinc est un minéral important pour la santé des spermatozoïdes. Il aide à maintenir la forme normale de la tête des spermatozoïdes, et augmente leur nombre. Il est également idéal pour le développement de la production de sperme et de testostérone. Le zinc peut être trouvé dans le pain complet, le foie de veau ou encore les jaunes d’œufs.
Le fer
Le fer est primordial aussi bien pour la fertilité masculine que féminine. Une carence en fer peut augmenter le stress oxydatif et diminuer les enzymes antioxydantes. Le corps utilise le fer pour produire du sperme et des ovules, et pour maintenir la santé des tissus reproducteurs. Trop peu de fer peut également entraîner une diminution de la fertilité chez les hommes et les femmes. Les bonnes sources de fer comprennent les fruits secs, les poissons/fruits de mer et les viandes. Pour les femmes enceintes et celles qui essaient de concevoir, le fer contribuera assurément à une grossesse et un bébé en bonne santé!
La vitamine B9 (acide folique)
La relation entre fertilité masculine et vitamine B9 est bien connue. Une étude de 2017 a révélé qu’une consommation suffisante de vitamines B9 et B12 influence les paramètres du sperme. Cela signifie qu’un régime comprenant des noix, du persil, du brocoli et des amandes est un excellent moyen d’améliorer votre fertilité.
Quels aliments éviter pour améliorer la qualité du sperme?
Les aliments riches en sucre, pesticides et produits chimiques peuvent avoir un impact négatif sur la qualité du sperme. Essayez d’éviter de consommer des aliments fortement transformés ou des aliments connus pour contenir des niveaux élevés de produits chimiques et de pesticides, tels que les fruits et légumes cultivés de manière conventionnelle.
Le sucre
Trop de sucre dans l’alimentation des hommes pourrait entraîner un risque de surpoids chez les futurs enfants. Cette surconsommation de sucre affecte également les fragments d’ARN qui jouent un rôle dans l’épigénétique et l’hérédité. Cela signifie que la santé du père peut avoir un impact direct sur la santé de ses enfants. Il est important que les hommes soient conscients de leur consommation de sucre afin de maintenir leur fertilité et d’assurer la santé de leur progéniture.
Les viandes transformées
Les viandes transformées comme les hot-dogs, le bacon et les saucisses industrielles ont été associées à une diminution du nombre et de la qualité des spermatozoïdes chez les hommes. Les produits chimiques utilisés dans la transformation de ces viandes peuvent interférer avec les hormones mâles et endommager les spermatozoïdes. Cela peut se traduire par des difficultés à concevoir un enfant. Il est donc important pour les hommes de privilégier des superaliments riches en vitamines et minéraux pour favoriser leurs chances de conception.
L’alcool
Sans surprise, la consommation d’alcool peut avoir un impact significatif sur la fertilité masculine. Une forte consommation peut réduire les niveaux de testostérone, diminuer la production de sperme et réduire la motilité des spermatozoïdes. Ainsi, les chances de concevoir réduisent fortement. Trop d’alcool peut également augmenter le risque de fausse couche et de malformations congénitales. Privilégiez une consommation raisonnée (voire pas de consommation du tout) si vous essayez de concevoir.
Procrea, la clinique qui vous aide à devenir parent
Les experts des cliniques de fertilité Procrea sont là pour aider les couples à fonder une famille et devenir parents. Nous offrons une grande variété de services et de traitements pour aider les patients à concevoir, y compris la fécondation in vitro (FIV) et l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI). Si vous cherchez à fonder une famille dans les meilleures conditions, prenez rendez-vous avec Procrea dès aujourd’hui!
Informations : donneur de sperme
Dans un parcours de fertilité, les dons de sperme sont d’une grande importance et permettent à de nombreux couples infertiles ou homosexuels de réaliser leur rêve de fonder une famille. Dans le cas d’une infertilité masculine avérée, c’est souvent une anomalie ou un défaut qualitatif du sperme qui est mis en cause, avoir recours au don de sperme devient alors nécessaire.
Les cliniques de fertilité Procrea font appel à des banques de sperme comptabilisant de nombreux donneurs anonymes et volontaires pour permettre les fécondations in vitro (FIV) et Insémination intra-utérine (IUI). Dans cet article, nous vous en apprenons davantage sur le processus de don et les critères d’admissibilité.
Qui peut devenir donneur de sperme ?
Au Canada, il y a plusieurs critères de sélections à respecter pour pouvoir faire don de son sperme.
Pour devenir un donneur de sperme, vous devez d’abord répondre aux critères suivants :
Être âgé entre 18 et 39 ans
Être en bonne santé (aucune maladie chronique ou génétique connue dans la famille)
Connaître ses parents biologiques
Ne pas être donneur de sperme dans une autre clinique.
Avoir une carte assurance maladie (RAMQ) valide.
Une fois ces critères d’éligibilité remplis, plusieurs tests et examens vont vous être demandés.
Quels sont les différents tests et examens d’admissibilité ?
Pour commencer, un premier don de sperme sera effectué afin d’évaluer la qualité du sperme et particulièrement des spermatozoïdes. Plus précisément, c’est le nombre, la motilité, la morphologie et la réaction à la congélation qui sont analysés.
Ensuite, un dépistage sera réalisé afin de vérifier que les résultats des ITSS suivantes soient bien négatifs. Ce dépistage sera à effectuer une première fois au début du prélèvement des échantillons de sperme, puis une seconde fois après leur mise en quarantaine de 6 mois.
CMV (IgG-IgM)
Anti-HBc Totaux
HIV 1-2
Anti-HCV (hépatite C)
HLTVI-VII
Syphilis
AgHbs (antigène de surface de l’hépatite B)
Gonorrhée et Chlamydia
En parallèle du dépistage, le donneur sera amené à répondre à trois questionnaires :
Un questionnaire médical ;
Un questionnaire sur les maladies génétiques ;
Un formulaire sur les critères d’exclusion.
Pour finir, un dernier test génétique sera demandé afin de vérifier la négativité à ces trois maladies :
Caryotype ;
Panel canadien-français ;
X-Fragile.
Après avoir effectué la totalité des examens, le dossier médical du donneur est examiné et doit être accepté par le directeur médical de la banque de sperme.
Quelle est la place du donneur de sperme dans la législation canadienne ?
Tous les dons de sperme sont réglementés par Santé Canada. Pour un traitement de fertilité, chez Procrea Fertilité le donneur de sperme utilisé provient auprès des distributeurs canadiens suivants : CAN-AM, ZYTEX CANADA, REPROMED. Au Canada, le sperme destiné à la reproduction assistée est réglementé par la Loi sur les aliments et drogues ainsi que le règlement sur le sperme qui vise à prévenir la transmission de maladies infectieuses aux personnes qui le reçoivent.
Cancer et traitement : comment préserver sa fertilité ?
Les traitements pour lutter contre un cancer peuvent endommager l’appareil reproducteur et engendrer des troubles de la fertilité. Une femme peut alors avoir des difficultés à tomber enceinte ou à mener une grossesse à terme et un homme peut lui éprouver des difficultés à rendre une femme enceinte. Les spécialistes de la fertilité des cliniques de Procrea Fertilité vous en apprennent davantage sur le sujet et vous donnent un regard éclairé sur les solutions qui s’offrent à vous.
Conséquences de la chimiothérapie et de la radiothérapie sur la fertilité.
Conséquences chez les femmes :
Dans le cas d’une chimiothérapie, ses différents paramètres (type, durée, associations médicamenteuses) peuvent affecter le cycle menstruel de la femme, provoquant un déficit ovarien et nuire à la fertilité. Cette absence d’ovulation peut induire à une ménopause précoce, même si les effets secondaires peuvent varier d’une femme à l’autre.
En effet, leur délai d’apparition sur la fonction ovarienne est variable tout au long du traitement de chimiothérapie. Ainsi, les répercussions sur la fertilité seront d’autant plus importantes que les doses cumulées de médicaments seront élevées.
Concernant la radiothérapie, celle-ci tient une place particulière dans les tumeurs gynécologiques. Ses effets sur la fertilité dépendent de l’âge au moment du traitement, du site d’irradiation, de la dose totale délivrée et de la dose par fraction.
L’irradiation ovarienne produit une insuffisance ovarienne prématurée et par conséquent une réduction de la période de fertilité.
La radiothérapie abdomino-pelvienne et l’irradiation corporelle totale exposent également les ovaires à ces effets sur la fertilité.
Après irradiation de l’utérus, les grossesses sont à risque et doivent bénéficier d’une prise en charge spécifique.
Après curiethérapie au niveau vulvo- vaginal, une incidence sur la fertilité peut être observée.
Après irradiation crânienne ou craniospinale, une absence de règles avec absence d’ovulation est possible.
À la fin des traitements, le retour à une situation normale peut varier d’une femme à l’autre. Cependant, en vieillissant la quantité d’ovules diminue. C’est pourquoi les femmes autour de 35-40 ans sont moins susceptibles de retrouver leur fonction ovarienne.
Conséquences chez les hommes :
Lors d’une chimiothérapie, les cellules germinales masculines sont très sensibles à certaines classes d’agents chimiothérapeutiques, il y a donc un risque d’altération de la spermatogenèse selon les divers traitements.
Pour le cas d’une radiothérapie, un arrêt transitoire de la spermatogenèse peut être observé, et les rayons ionisants atteignant les testicules peuvent être responsables d’une azoospermie définitive.
Comment préserver sa fertilité dans le cadre d’un traitement ?
Les options disponibles pour les femmes :
Par vitrification ovocytaire : la conservation d’ovocytes matures
Il s’agit ici d’une conservation de gamètes féminins (ovocytes), éliminant le problème lié à la conservation d’embryons. La congélation d’ovules, en attendant le désir d’une grossesse, requiert approximativement deux semaines de stimulation ovarienne avec des médicaments par injection, et une procédure de dix minutes pour extraire les ovules des ovaires par voie vaginale avec une anesthésie locale et sédation. Les ovules sont congelés à long terme. Cette option préserve également l’autonomie de la patiente qui souhaite conserver ses propres gamètes.
Par fécondation in vitro (FIV) et cryoconservation embryonnaire
La patiente à la possibilité de réaliser une fécondation in vitro (FIV) et de congeler les embryons obtenus. Ceux-ci pourront être transférés après la fin des traitements si celle-ci souhaite entamer une grossesse.
La congélation d’embryons jusqu’au moment où la patiente souhaite concevoir requiert les mêmes étapes que la vitrification ovocytaire, mais une fois les embryons retirés, ils sont fécondés par le sperme du partenaire ou du donneur pour créer des embryons qui seront congelés à long terme.
Par conservation de tissu ovarien
Cette technique est indiquée chez les patientes ayant une bonne réserve ovarienne, devant recevoir un traitement hautement gonadotoxique. L’extraction d’une partie ou de tout un ovaire pour utilisation future est une procédure toujours considérée comme expérimentale et requiert une laparoscopie (chirurgie minimale invasive) sous anesthésie générale. Une fois la grossesse désirée le tissu ovarien est transplanté sur ou près de l’ovaire et la grossesse peut être tentée naturellement ou via les techniques de procréation médicalement assistée.
Les options disponibles pour les hommes
Pour l’homme, il est donc possible de conserver son sperme en banque dans le cas où il ne pourrait pas produire l’échantillon de sperme le jour du traitement. En effet, pour certains conjoints, le fait de savoir qu’ils ont du sperme en réserve diminue de beaucoup le stress que peut engendrer la peur de ne pouvoir produire l’échantillon au moment du traitement. Pour mettre toutes les chances de son côté et constituer une banque convenable, l’homme devra prévoir produire 3 échantillons de sperme (en moyenne), l’abstinence sexuelle de 2 à 5 jours étant recommandée.
Chez Procrea Fertilité, le centre de cryoconcentration offre aux hommes la possibilité de mettre leur sperme en banque pour des périodes de court à long terme.
Aujourd’hui, malgré le diagnostic d’un cancer, il est possible de mettre toutes les chances de son côté pour réaliser son rêve de fonder une famille. Par ses diverses techniques médicales, l’option d’une grossesse n’est plus écartée et devient possible pour nos patients. Pour plus d’informations et pour être guidé dans vos démarches, demandez à votre médecin une consultation avec un spécialiste en fertilité. Vous pouvez également consulter notre pagePréservation de la fertilité pour des raisons médicales.
Comment améliorer la quantité, la qualité et la mobilité des spermatozoïdes?
La fertilité masculine est déterminante de la bonne santé des spermatozoïdes. Sachez messieurs, que vous devez adopter des gestes simples au quotidien afin d’améliorer la qualité de votre sperme et donc d’augmenter vos chances de conception. En effet, la qualité du sperme (et donc la fertilité) passe également par une alimentation et une hygiène de vie saine, comme pour la femme.
Qualité et quantité : la production de spermatozoïdes sains.
Maintenir une bonne température corporelle
La qualité et la production des spermatozoïdes sont très sensibles à la température et aux toxines environnementales. De nombreux polluants sont considérés comme des perturbateurs endocriniens qui altèrent la fertilité masculine. Pour favoriser la bonne santé de vos spermatozoïdes, sachez qu’il est conseillé de les maintenir à une température inférieure à 2° par rapport au reste du corps. Ainsi, il faut éviter un maximum les saunas, hammams et jacuzzi. Les pantalons trop moulants, le téléphone dans la poche du pantalon et l’ordinateur posé sur les cuisses pourraient aussi être problématiques.
La production des spermatozoïdes, aussi appelée spermatogenèse, se déroule sur 72 jours soit 2 mois et demi. Tout évènement altérant la spermatogénèse aura donc un impact pendant les 72 jours qui suivent, le temps qu’une nouvelle production de spermatozoïdes se fasse. Par exemple, un élément perturbateur comme une fièvre à 39 degrés pourra ralentir la production de spermatozoïdes et il faudra alors attendre plus de 2 mois pour une récupération complète de la spermatogenèse.
Adopter une alimentation équilibrée
L’alimentation joue un grand rôle dans la fertilité masculine. Pour produire un sperme sain et ainsi booster sa fécondité, il est important de faire attention au contenu de son assiette dès que le désir d’avoir un enfant s’exprime.
Pour augmenter la production de sperme, il faut privilégier les aliments riches en antioxydants tels que les légumes verts, les fruits, les huiles végétales, les fruits à coque, le thé vert, le chocolat noir et les épices (curry, curcuma, gingembre). Ces aliments vous protègent des agressions extérieures telles que la pollution, le stress, les rayons UV ou le tabac.
Il est également conseillé de consommer des aliments riches en magnésium, vitamine B9, sélénium et zinc, ainsi que ceux riches en oméga 3 tels que les noix et l’huile de noix, les poissons gras (saumon, hareng, anchois), le colza et le soja.
Les aliments trop gras sont à proscrire.
Comment améliorer la mobilité des spermatozoïdes ?
Adapter son hygiène de vie
Tout comme les femmes, les hommes doivent réduire leur consommation d’alcool pour mettre de leur côté, toutes les chances de concevoir un enfant. En effet, les excès d’alcool engendrent un sperme de moins bonne qualité et notamment des troubles de l’érection.
Sans surprise, le tabac est nocif pour la fertilité, car il diminue la production des spermatozoïdes. Il est donc conseillé de réduire la consommation de tabac voir d’arrêter totalement et d’éviter le tabagisme passif. Il en est de même pour les drogues diverses et variées qui peuvent réduire la concentration de sperme.
Autre facteur connu, le poids, qui peut lui aussi interférer avec la fertilité aussi bien chez la femme que chez l’homme. L’obésité, le surpoids et la maigreur ont un effet négatif sur la qualité du sperme. Il est important d’avoir une alimentation équilibrée et de pratiquer une activité sportive régulière, sans pour autant tomber dans l’excès. Maintenir un poids stable est la clé pour produire un sperme de bonne qualité.
Gérer son stress
Qui dit stress dit difficulté à concevoir. En effet, le stress interfère avec les hormones, affecte la production du sperme et réduit les chances de conception. Pratiquer une activité sportive, s’initier au yoga, à la méditation et à d’autres exercices de relaxation peuvent vous aider à mieux gérer votre stress. Certaines activités, notamment le dessin ou le jardinage, s’avèrent également excellentes pour se détendre.
Dernier conseil pour améliorer la qualité de votre sperme et pour adopter un mode de vie sain, dormir un minimum de huit heures par nuit aide à améliorer la qualité du liquide séminal.
Afin d’évaluer la qualité de votre sperme, la quantité et la mobilité des spermatozoïdes, seul un test de fertilité masculine pourra vous permettre d’en savoir davantage et de prendre les mesures nécessaires avec l’aide d’un spécialiste de la fertilité. Apprenez-en plus sur le diagnostic de fertilité masculine juste ici.
L’infertilité masculine : un tabou qui retarde la prise en charge des couples
L’infertilité, est-elle seulement une affaire de femme ? Alors qu’aujourd’hui 15,7% des couples hétérosexuels dans le monde sont atteints d’infertilité, un sujet tabou freine et retarde le parcours de PMA : celui de l’infertilité masculine. Pourtant les origines de l’infertilité sont partagées entre les deux sexes, puisque dans tiers des cas l’infertilité provient de la femme, dans tiers des cas elle provient de l’homme et un tiers des cas restants est non identifié.
À quoi est dû ce tabou ?
Pour certains hommes, parler de la mauvaise qualité de leur sperme sonne comme un échec. En effet, beaucoup associent fertilité avec virilité : quand on parle de spermogramme anormal, les hommes ont l’impression que ça les dévirilise, qu’on évoque des troubles de l’érection, alors qu’il n’en est pas question. D’autres se sentent coupables parce qu’ils “imposent” à leur femme des traitements, notamment pendant le parcours de la FIV, où la femme va subir les piqures d’hormones, les prises de sang, les rendez-vous médicaux, les ponctions et autre, alors qu’elle ne présente aucun dysfonctionnement.
Malheureusement, par peur et par manque d’informations, certains hommes découvrent trop tard qu’ils auront des difficultés à procréer et retardent les traitements d’infertilité dans le couple.
Comprendre les causes de l’infertilité masculine
Tout d’abord, il faut faire la distinction entre infertilité et stérilité. Si la stérilité est l’incapacité irréversible de concevoir naturellement, de porter un enfant ou d’accoucher, l’infertilité se définit par la difficulté à concevoir un enfant et peut être passagère. Certains symptômes ne trompent pas : un délai de conception anormalement long, des troubles de l’érection ou des troubles de l’éjaculation. Cependant, ces symptômes sont loin d’être systématiques, et lorsqu’il est difficile pour un couple de concevoir un enfant il n’est pas évident de déterminer lequel des deux est concerné.
Diverses causes affectant la production et/ou la circulation des spermatozoïdes sont à l’origine de l’infertilité masculine : le cas d’une Azoospermie qui signifie l’absence complète de spermatozoïdes dans l’éjaculat; une Oligospermie signifiant que le nombre de spermatozoïdes est inférieur à 30 millions/ml; une Asthénospermie où la mobilité des spermatozoïdes est insuffisante; ou enfin le cas d’une Tératospermie qui signifie que le nombre de spermatozoïdes anormaux est trop important.
Quel traitement pour l’infertilité masculine ?
Tout d’abord, il convient d’établir le bon diagnostic, de consulter un expert en fertilité qui pourra définir la cause de l’infertilité et proposer des solutions adaptées. Un spermogramme est alors prescrit afin d’évaluer la concentration des spermatozoïdes, leur mobilité et la présence dans le sperme de spermatozoïdes anormaux, pouvant traduire une infection. Selon les résultats, la prise de certains médicaments ou d’un traitement hormonal peut être suffisante pour corriger un dysfonctionnement de la fertilité. Dans d’autres cas, une opération sera à privilégier. Si l’infertilité ne peut être corrigée de ces façons, on peut envisager des techniques de procréation médicalement assistée comme la FIV ou l’insémination artificielle.
Progressivement, le tabou sur l’infertilité masculine se lève et les recherches sur le sujet s’affinent. Pendant de nombreuses années, les traitements étaient préconisés seulement aux femmes. Aujourd’hui, le bilan masculin est presque automatiquement demandé lors du parcours de PMA. De plus, les hommes ont de moins en moins de mal à parler de leur infertilité.
Les différentes étapes de la Fécondation in Vitro
Qu’est-ce que la Fécondation in vitro ? Littéralement, cette technique consiste à recueillir un maximum d’ovocytes à maturité et à les mettre en présence d’un grand nombre de spermatozoïdes mobiles. Ainsi, la fécondation pourra se produire en laboratoire avec une plus grande probabilité de réussite que dans l’organisme féminin.
Les quatre étapes de la fécondation in vitro :
1- La stimulation des ovaires
Le plus souvent, le traitement est entamé au terme d’un cycle menstruel spontané afin d’obtenir non pas un, mais plusieurs ovocyte par cycle. La stimulation de l’ovulation favorise la sélection et le développement jusqu’à maturation de plusieurs follicules dans les ovaires de la femme. Le plus souvent, la stimulation ovarienne associe l’administration simultanée ou séquentielle d’hormones afin d’obtenir plusieurs ovocytes matures au même moment.
La première hormone va stimuler les ovaires et donc la croissance des follicules ovariens : il s’agit de la FSH. On ajoute parfois une autre hormone, la LH.
La deuxième hormone (Antagoniste de la GnRH) va permettre de bloquer la production d’hormones hypophysaires. Le but étant d’éviter une ovulation spontanée, qui empêcherait le recueil des ovocytes pour la deuxième phase de la FIV.
La réaction des ovaires peut varier d’une femme à l’autre, c’est pourquoi elle requiert une surveillance très attentive afin d’adapter le traitement et de déterminer le moment précis où la maturation folliculaire sera optimale pour déclencher l’ovulation.
2- La ponction des ovocytes
Le prélèvement des ovocytes est réalisé lorsque les paramètres de la stimulation ovarienne sont optimaux. Celle-ci a lieu 36 heures après l’injection de gonadotrophine, par ponction ovarienne. En effet, le médecin dirige une aiguille au fond du vagin et traverse la paroi pour atteindre les ovaires à l’aide d’une sonde d’échographie. Le contenu des follicules est ensuite aspiré, tout cela sous sédation intraveineuse et anesthésie locale. Les fluides collectés sont examinés puis placés dans un milieu de culture reproduisant les conditions proches de celles rencontrées dans la trompe.
Lorsque la procédure est terminée, on vous informe du nombre total d’ovules prélevés. Dans la même journée, ces ovules seront mis en contact avec les spermatozoïdes in vitro afin d’être fécondés et de former ensuite des embryons.
3- L’insémination
L’insémination s’effectue le même jour que la ponction des ovocytes. Les ovules sont mis en contact avec les spermatozoïdes in vitro afin d’être fécondés et de former ensuite des embryons. Parfois, les spermatozoïdes sont injectés directement dans les ovocytes afin de faciliter la fécondation. Les solutions sont mises dans un incubateur à 37°C. Le lendemain, il est possible d’observer le nombre d’ovocytes fécondés, mais ce n’est seulement 48 heures après la ponction folliculaire que le nombre d’embryons obtenus peut être connu.
4- Le transfert d’embryons
Le transfert d’embryons consiste à déposer un ou plusieurs embryons à l’intérieur de la cavité utérine, habituellement 5 jours après le recueil des ovocytes. Cette procédure nécessite que la vessie de la patiente soit remplie afin d’obtenir une meilleure visualisation à l’aide de la sonde à ultrasons abdominale.
Et après ?
L’attente du test de grossesse est souvent la période qui suscite le plus d’anxiété chez les patientes qui suivent un traitement de FIV. Une analyse sanguine est effectuée 7-10 jours après le transfert : elle détecte de façon précise l’hormone de grossesse (hCG) dans votre sang, et détermine si la fécondation in vitro a été concluante ou non.
Pour tout savoir sur les différents traitements de l’infertilité chez la femme, proposés par Procrea, visitez notre page dédiée ici. Nos spécialistes de la fertilité sont là pour répondre à toutes vos questions dans le respect et l’écoute.